CLIMIBIO, un projet environnemental pluridisciplinaire des Hauts-de-France

Le projet du Contrat de Plan Etat-Région (CPER) CLIMIBIO (2015 -2020) est un projet environnemental pluridisciplinaire regroupant 16 laboratoires de la région Hauts-de-France. Il est soutenu financièrement par des fonds de la Région Hauts-de-France, du FEDER de l'Union Européenne, du Ministère de l'Education Nationale, de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche, et des établissements tutelles des laboratoires.

Ce projet a pour but d’étudier l’évolution des milieux et du climat, d’analyser les impacts de ces évolutions sur la biodiversité, la qualité de l’air, la santé, la société et d'envisager les perspectives et stratégies d'adaptation à ces changements. A ce titre, le projet proposera des pistes d’atténuation de ces effets en agissant à la source et en s’appuyant sur des outils prédictifs d’aide à la décision. Un volet important du projet concerne plus particulièrement la région Hauts-de-France, zone potentiellement fragile à certains effets du changement climatique. La région est en effet un territoire au relief peu prononcé, en permanence balayé par des masses d’air provenant des grandes zones-sources de pollution qui le borde. Dans ce projet, nous mettons en place des observations ciblées, concertées et multidisciplinaires des impacts, en région Hauts-de-France et dans les zones limitrophes, du changement climatique sur la dynamique des milieux, et en particulier de l'atmosphère, sur la biodiversité, la santé humaine et la société. Ces observations doivent permettre de prévoir les impacts futurs, d’orienter les actions à mener et de prédire leur efficacité à partir de modèles déterministes validés par les observations.

Journée de Clôture d’OPUR sur la qualité de l’eau de la Marque Rivière

La journée de clôture du projet « Chercheurs-Citoyens » OPUR porté par le LASIR a eu lieu le 05 février 2017 à la ferme du Héron à Villeneuve d’Ascq avec un stand « Changement climatique » présentant notamment le volet Eau du projet CLIMIBIO.

Les travaux ont porté entre 2013 et 2016 sur le fonctionnement de la Marque Rivière et sur sa qualité d’eau, au cours de différents épisodes météorologiques. En outre, les impacts des rejets de la STEU de Villeneuve d’Ascq et du lac du Héron sur ce cours d’eau ont également été étudiés. Les données doivent maintenant être travaillées dans une perspective de changement climatique pour proposer des scénarii crédibles quant à l’évolution de la qualité de la Marque dans les années à venir.

Article écrit par : Gabriel Billon (LASIR)