CLIMIBIO, un projet environnemental pluridisciplinaire des Hauts-de-France

Le projet du Contrat de Plan Etat-Région (CPER) CLIMIBIO (2015 -2020) est un projet environnemental pluridisciplinaire regroupant 16 laboratoires de la région Hauts-de-France. Il est soutenu financièrement par des fonds de la Région Hauts-de-France, du FEDER de l'Union Européenne, du Ministère de l'Education Nationale, de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche, et des établissements tutelles des laboratoires.

Ce projet a pour but d’étudier l’évolution des milieux et du climat, d’analyser les impacts de ces évolutions sur la biodiversité, la qualité de l’air, la santé, la société et d'envisager les perspectives et stratégies d'adaptation à ces changements. A ce titre, le projet proposera des pistes d’atténuation de ces effets en agissant à la source et en s’appuyant sur des outils prédictifs d’aide à la décision. Un volet important du projet concerne plus particulièrement la région Hauts-de-France, zone potentiellement fragile à certains effets du changement climatique. La région est en effet un territoire au relief peu prononcé, en permanence balayé par des masses d’air provenant des grandes zones-sources de pollution qui le borde. Dans ce projet, nous mettons en place des observations ciblées, concertées et multidisciplinaires des impacts, en région Hauts-de-France et dans les zones limitrophes, du changement climatique sur la dynamique des milieux, et en particulier de l'atmosphère, sur la biodiversité, la santé humaine et la société. Ces observations doivent permettre de prévoir les impacts futurs, d’orienter les actions à mener et de prédire leur efficacité à partir de modèles déterministes validés par les observations.

La pollution plastique modifie le comportement des espèces marines !

Les effets néfastes du plastique sont très largement reconnus par les scientifiques du monde entier. Peu importe l’écosystème en question, les déchets plastiques ont un impact négatif. Toutefois, une nouvelle découverte montrant les effets des produits chimiques potentiellement toxiques contenus dans le plastique vient s’ajouter.

Les effets néfastes du plastique sont très largement reconnus par les scientifiques du monde entier. Peu importe l’écosystème en question, les déchets plastiques ont un impact négatif. Toutefois, une nouvelle découverte montrant les effets des produits chimiques potentiellement toxiques contenus dans le plastique vient s’ajouter.

En effet, dans le cadre d'une étude publiée au sein de Biology Letters, une équipe de recherche a mis en évidence comment les produits chimiques issus du plastique peuvent modifier le comportement des créatures marines et les rendre vulnérables aux attaques. Dans le cadre de ses activités de recherche au sein du Laboratoire d’Océanologie et de Géosciences (CNRS, Université de Lille, Université du Littoral Côte d’Opale), le professeur Laurent Seuront et son équipe se sont intéressés aux effets des produits chimiques sur les bigorneaux et sur leur capacité à se défendre face à aux crabes (leur prédateur naturel). Normalement, ces petites créatures peuvent éviter les attaques en se retirant dans leurs coquilles lorsqu'elles détectent des produits chimiques contenant du crabe dans l'eau. Cependant, l'équipe de recherche a constaté que les mollusques et crustacés ne réagissaient plus lorsqu'ils étaient exposés à ces signaux chimiques. Dépouillés de leur capacité à détecter un danger imminent, les bigorneaux deviennent alors vulnérables.

 

Cette découverte à eu un grand écho dans la presse internationale. Ci-dessous les journeaux qui en font mention :

  • Guardian: ici
  • The Independent:  ici
  • Communications and Management for Sustainability: ici
  • Care2: ici
  • Sertox: ici
  • Sustainability Times: ici
  • HUFFpost UK: ici
  • FishFocus: ici