• Le Laboratoire de PhysicoChimie des Processus de Combustion et de l'Atmosphère (PC2A, UMR CNRS 8522, Université de Lille) développe ses activités de recherche sur des problématiques environnementales en lien avec les domaines de la combustion et de l'atmosphère. Dans ce cadre, le PC2A est directement impliqué dans le projet CLIMIBIO au niveau des actions dédiées à la caractérisation de la qualité de l'air (WP1), à l'étude de la réactivité de l'atmosphère, aussi bien homogène qu'hétérogène (WP2), à la réalisation de campagnes de mesures pour l'obtention de données représentatives (WP4), et au développement d'approches technologiques à la source (WP5).
  • Le laboratoire Evo-Eco-Paléo (EEP), UMR CNRS 8198, Université de Lille, met en jeu ses compétences dans le cadre des  WP3, WP4 et WP5 sur l’analyse et le suivi de la biodiversité et l'étude de l’impact du changement global sur celle-ci, aussi bien au niveau des espèces que des réseaux d’interaction interspécifiques (par exemple plantes-pollinisateurs), par des approches de génomique, de biologie des populations, de paléontologie et de modélisation.
  •  LOG, UMR CNRS 8187, Université de Lille
  • Le Laboratoire d’Optique Atmosphérique, LOA, UMR 8518 (Université de Lille, CNRS) s’intéresse à différents aspects au sein du projet CLIMIBIO. Il s’implique dans la télédétection des composés atmosphériques (WP1) en tirant partie de différentes approches expérimentales et d’algorithmes innovants d’exploitation de mesures. Il propose de s’appuyer d’une part sur les sites qu’il contribuera à instrumenter dans le cadre du WP4 du projet, mais également sur le développement d’instruments de mesures in-situ, aéroportés et sur les observations depuis l’espace. Dans le WP2, le LOA contribuera à l’étude de différents processus atmosphériques impliquant les aérosols, les nuages et les précipitations pour mieux comprendre le climat et ses évolutions à l’échelle régionale.
  •  Les équipes « Physico-Chimie Moléculaire Théorique » et « Spectroscopie et Applications » du laboratoire PhLAM (UMR 8523 CNRS - Université de Lille) contribuent au CPER CLIMIBIO avec :

    - La spectroscopie de molécules organiques complexes, d’ions moléculaires et de radicaux incluant l’étude de profils de raies ; L’étude du processus d’hydratation en phase gazeuse (WP1)
    - L’incorporation de gaz traces dans la glace ; les mécanismes de formation des suies dans les processus de combustion ; les processus de nucléation hétérogène sur des aérosols (WP1-WP5)
    - La modélisation de complexes d’atomes lourds en phase gazeuse ou condensée ; la modélisation de propriétés physico-chimiques de l’atmosphère (WP2)

  • L’équipe Physico-chimie de l’Environnement du LASIRE (UMR 8516) intervient dans deux thématiques différentes que sont : (i) la caractérisation et la réactivité d’aérosols en conditions contrôlées ou directement à partir de prélèvements sur le terrain ; et (ii) l’évolution de l’état des masses d’eau continentales dans le bassin Artois-Picardie dans un contexte de changement climatique. Pour ces deux thématiques, des expérimentations en laboratoire (WP1 et WP2) ainsi que des campagnes de terrain sont réalisées (WP4).
  • Cinq chercheurs du Clersé, UMR CNRS 8019, Université de Lille, quatre économistes (Thierry Ribault, Florence Jany-Catrice, Ornella Boutry, Olivier Petit) et une socio-anthropologue (Hélène Melin), apportent leur collaboration à ce projet pluridisciplinaire. Leur implication concerne le WP3, le WP4 et le WP5. Le laboratoire se positionne avant tout comme un « relais d’expertise en sciences sociales ». Il vient enrichir, conforter et questionner les approches mises en œuvre dans les sciences du vivant et les sciences expérimentales. À partir des recherches en cours et à venir, les contributions pourront prendre diverses formes. Il pourra s'agir : d'un appui méthodologique, d'un dialogue théorique et analytique, et/ou d'une participation à des échanges scientifiques.
  •  Le Centre de Données et Services ICARE (UMS CNRS 2877, Université de Lille) fournit à la communauté scientifique des services destinés à faciliter l’exploitation des données « aérosols, nuages, rayonnement, et cycle de l’eau dans l’atmosphère », notamment les données issues des missions spatiales d’observation de la Terre. Sa mission est d’apporter un soutien aux activités de recherche liées à l’étude de l’atmosphère et à l’évolution du climat. ICARE travaille en collaboration avec les agences spatiales internationales (CNES, NASA, ESA, EUMETSAT, ISRO, etc.) et les experts scientifiques du domaine.

    ICARE est l’un des 4 centres de données de l’infrastructure nationale de données et de services pour l’atmosphère AERIS mise en place en 2014. Au niveau régional, ICARE est membre du Labex CaPPA porté par l’Université de Lille et membre de CLIMIBIO, de l’OSU-Nord et de l’Institut de l’Environnement IRePSE. Par ailleurs, ICARE participe à de nombreux projets collaboratifs nationaux et internationaux (MACC, IAOOS, ORAURE, ROSEA, CaPPA, GEWEX, CHARMEX, ACTRIS, CCI, AEROCLUB, GAIA-CLIM, …).

    ICARE bénéficie du soutien financier de la région Haut-de-France et du CNES et des moyens humains mis à disposition par le CNRS et l’Université de Lille dans le cadre d’un partenariat spécifique entre ces 4 institutions.

  • Le laboratoire Territoires, Villes, Environnement et Société (TVES) ULR 4477 est une équipe de recherche pluridisciplinaire en Sciences Humaines et Sociales de l’Université Lille 1 et de l’Université du Littoral Côte d'Opale. Au sein du projet CLIMIBIO, il s’intéresse d’une part à la perception du changement climatique, de ses impacts et des mesures à mettre en œuvre sera réalisée auprès de la population des Hauts-de-France (WP4), et d’autre part aux nouvelles pratiques agricoles visant la réduction des GES (WP3) et aux outils d'aménagement du territoires favorisant l'adaptation et d’atténuation du changement climatique (TVB, modification de l’éclairage urbain, renaturation de site - WP5).
  • Le LGCgE, ULR 4515 (Université de Lille, YNCREA, Université Artois & Institut Mines-Télécom Nord Europe) est impliquée, via son équipe « Sites dégradés –Evaluation des Risques et Management Durable », dans le WP3 et le WP5. Les travaux portent sur les communautés d’invertébrés du sol (macrofaune et mésofaune). Dans le WP3, des expérimentations en micro/mésocosmes (enceintes climatiques) ont pour objectif d’apprécier l’impact des changements climatiques potentiels sur les traits de vie de plusieurs espèces d’invertébrés du sol importants dans les processus de recyclage des litières. Des observations sont réalisées parallèlement sur les communautés du sol un  gradient urbain/périurbain. Dans le WP5, l’accent est mis sur l’influence des modes de gestion du sol et des paysages sur ces mêmes invertébrés, notamment sur les possibilités de dispersion/recolonisation. Une base de données sols/faune-du-sol (traits de vie), reposant sur des résultats de travaux, effectués et en cours, sur des sites ateliers urbains, périurbains et péri-industriels est en cours d’élaboration.
  • L'équipe IMPECS, ULR 4483 Université de Lille, est impliquée, dans le cadre du WP3 de CLIMIBIO, dans l’évaluation de l’impact du changement climatique sur la composition physico-chimique et la pneumotoxicité des polluants atmosphériques. Ces polluants seront collectés sur les différents sites ateliers prévus pour les campagnes de prélèvements menées dans le cadre du WP4 de CLIMIBIO. L’identification de biomarqueurs d’effets des polluants sera réalisée in vitro (modèles cellulaires humains) et in vivo (modèles murins) à l’aide de techniques pangénomiques et métabolomiques. La validation de ces biomarqeurs chez l’homme sera effectuée en population générale et dans des populations de patients atteints de maladies respiratoires à composante environnementale. Les données obtenues en population seront intégrées au système SIGLE afin d’étudier d’une manière géostatistique les liens entre les données environnementales, sanitaires et socio-économiques mesurées.
  • L'UMR INSERM 1167 RID-AGE (Université de Lille) met en jeu ses compétences en épidémiologie dans le WP3. Notre équipe est responsable de plusieurs registres et réalise des enquêtes en population. Plus particulièrement l’Enquête Littorale Souffle Air Environnement (ELISABET) porte sur un échantillon représentatif de 3276 habitants des communautés urbaines de Lille et de Dunkerque ayant bénéficié d’un examen de santé comportant des examens respiratoires. Cette étude fournit une banque de données épidémiologiques et une banque biologique permettant d’étudier des associations entre pollution atmosphérique climat et santé en particulier santé respiratoire.
  • L' U1286 INFINITE - Institute for Translational Research in Inflammation (Université de Lille, Inserm, CHRU Lille), s’intéresse, au sein du projet CLIMIBIO, aux effets du changement climatique sur la santé digestive (WP3). Pour cela, nous évaluerons l’impact de doses réalistes de fractions gazeuses et particulaires de polluants aériens sur différents modèles cellulaires humains et murins mimant les pathologies inflammatoires intestinales. L’identification des biomarqueurs d’exposition ou d’effets des polluants se fera en partie à l’aide de techniques pangénomiques et métabolomiques.
  • L'équipe Sciences de l’Atmosphère et Génie de l’Environnement du Centre d'Enseignement, de Recherche et d'Innovation "Energie et Environnement" (CERI EE – Institut Mines-Télécom Nord Europe) met à disposition du projet ses compétences en réactivité atmosphérique et caractérisation des espèces gazeuses et particulaires avec l’objectif de déployer en région Hauts-de-France ces nombreux moyens d’observations et ainsi d'appréhender les évolutions du compartiment atmosphérique et ses impacts sur la qualité de l’air et le climat. Il est impliqué dans les WP1, WP2 et WP4 respectivement « Méthodes d’évaluation de la qualité des milieux et du changement climatique », « Dynamique de l’atmosphère » et « Observations au service d’un outil prédictif et de la communauté ». Enfin, le département contribue également au WP3 sur les conséquences de l’exposition aux polluants sur les défenses anti-infectieuses pulmonaires ainsi que son impact sur la progression de pathologies inflammatoires chroniques associées telles que la broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO).
  • Le LPCA (Laboratoire de Physico-Chimie de l’Atmosphère – Université du Littoral Côte d’Opale – ULCO) met en jeu ses compétences en physicochimie moléculaire et en instrumentation au sein des WP1 et WP5 (« Méthodes d’évaluation de la qualité et du changement des milieux » et « Leviers d’action- Mesures d’atténuation »). Les compétences du laboratoire dans le domaine de l’étude des processus et de la dynamique atmosphérique sont quant à elles mises en œuvre au sein des WP2 et WP4 (« Dynamique de l’atmosphère » et « Observations au service d’un outil prédictif et de la communauté »).