Publication dans "Progress in Energy and Combustion Science"

Nous vous proposons de découvrir une publication dont Guillaume Vanhove (Maître de conférence au laboratoire PC2A) est co-auteur. Publié en novembre 2017 dans le journal "Progress in Energy and Combustion Science" (Impact factor 17.4), celle-ci revient sur son travail d'étude de la chimie de combustion des carburants fossiles et des biocarburants.

 

Nous vous proposons de découvrir une publication dont Guillaume Vanhove (Maître de conférence au laboratoire PC2A) est co-auteur. Publié en novembre 2017 dans le journal "Progress in Energy and Combustion Science" (Impact factor 17.4), celle-ci revient sur son travail d'étude de la chimie de combustion des carburants fossiles et des biocarburants.

Résumé de la publication :

"La volonté de réduire les émissions polluantes et d’accroître l’efficacité des moteurs automobiles impose des études de la chimie de combustion des carburants fossiles et des biocarburants. Afin de mener ces études dans des conditions proches de celles rencontrées après la phase de compression d’un moteur, il est possible d’utiliser une Machine à Compression Rapide, c’est-à-dire un dispositif permettant la compression quasi-adiabatique d’un mélange gazeux à des pressions élevées, tout en conservant le volume constant après la compression. Le laboratoire PC2A, à travers son axe de recherche « Cinétique chimique et combustion dans les moteurs », a une longue expérience dans ce domaine, dont l’intérêt s’est vu démontré une nouvelle fois par l’apparition des phénomènes de super-cliquetis -une auto-inflammation parasite du mélange gazeux, capable d’endommager le moteur en quelques cycles- dans les nouveaux moteurs à allumage commandé (ou moteurs essence).

Aux températures atteintes en fin de compression dans un moteur (généralement inférieures à 1000K), l’inflammation d’un mélange carburant/air procède d’une ramification chimique dégénérée due à la formation de radicaux peroxylés, laquelle est largement dépendante de la nature du combustible et implique des milliers de réactions élémentaires. On observe ainsi une grande différence de réactivité entre des hydrocarbures de structure différente.

L’article « Advances in rapid compression machine studies of low- and intermediate-temperature autoignition phenomena », paru dans Progress in Energy and Combustion Science en novembre 2017, propose un état de l’art complet des possibilités offertes par les machines à compression rapide dans le domaine de l’étude de la chimie de la combustion dans le domaine dit des températures basses et intermédiaires (c'est-à-dire en dessous de 1000 K), et de l’interaction de cette chimie avec les mouvements de fluides qui peuvent être observés au sein des moteurs. Il présente également l’évolution du design de celles-ci, depuis leur apparition au début du XXè siècle jusqu’à leur degré actuel de sophistication, les différentes méthodes de diagnostic qu’on peut y implémenter, les diverses démarches qui peuvent être adoptées  afin de les simuler, et enfin recense les travaux menés à l’aide de machines à compression rapide dans le domaine de la chimie de combustion et de son interaction avec la mécanique des fluides."

Résumé disponible : ici

Article disponible en entier (après authentification universitaire) : ici